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Interview d'une participante du NUMEFA

“L’usage de la vidéo pour améliorer le vocabulaire chez les tout petit” – Interview avec Bérangère

Sur les 15 participants et participantes au NUMEFA, il y a Bérangère. Elle est en institutrice en maternelle et on est parti l’interviewer car son projet tourne autour d’une problématique plutôt originale « l’amélioration du vocabulaire chez les tout-petits grâce à la vidéo ».

Bonne lecture/bonne écoute à toutes et à tous !

Laurent : Bonjour à tous, et bienvenue pour cette interview qui va une nouvelle fois nous présenter un projet de notre NUMEFA. Aujourd’hui, on a le plaisir de recevoir Bérangère, Bonjour Bérangère, comment vas-tu ?  

Bérangère : Ça va, ça va bien oui

Laurent : Alors Bérangère pour les personnes qui ne te connaissent pas, pourrais-tu expliquer qui tu es, et la fonction que tu occupes ?  

Bérangère : Je suis une maman de 4 enfants et je suis institutrice en 3e maternelle, dans la région de Comines.

Laurent : Pourquoi s’être engagé dans le NUMEFA ? 

Bérangère : Et bien en fait, je ne sais pas. À la base, je n’arrive plus à me souvenir comment je suis tombée sur cette formation (peut être un lien qui passe). Quand j’ai lu le projet, et que j’ai écouté la séance d’information, j’avoue que ça m’a plût parce que je suis « très branchée informatique », ensuite je suis toujours à la recherche de nouveautés. J’ai postulée, j’ai réussi les étapes, et j’ai pu intégrer ce magnifique projet.

Laurent : Quand tu dis « magnifique » peux-tu un peu développer ? Pourquoi magnifique ? 

Bérangère : Parce que les formateurs sont vraiment à l’écoute de tout ce qu’on propose. Ils nous aident, nous donnent des pistes, toujours dans la bienveillance. C’est vraiment chouette ! Ce n’est pas un prof / un élève : c’est vraiment une équipe soudée. 

Laurent : Cela veut dire que vous avez aussi beaucoup de de contacts, d’échanges avec les autres participants dans vos différentes tâches ?

Bérangère : Oui, c’est ça. Il y a aussi une bonne ambiance quand on fait « les mercredis apprenant », même si c’est à distance. Ensuite, on peut envoyer des mails, y répondre très rapidement, c’est vraiment agréable.

Laurent : Je sais bien qu’au NUMEFA, vous avez tous un projet que vous devez développer pendant certificat. Est-ce que tu aurais envie d’un peu nous parler du tien ?  

Bérangère : On a remarqué à l’école que le niveau de vocabulaire des enfants, était assez faible. Bien sûr, pas tous, mais c’est un des problèmes qu’on rencontre à l’école. Donc je m’étais dit, « comment faire pour les aider dans le vocabulaire » ?  

En général, on leur apprend un mot ou 2. Et puis on y revient plus, et du coup, ils oublient. Je me suis dit « pourquoi ne pas essayer de créer des capsules vidéo » ? Ce sont les enfants qui créent leurs capsules vidéo en posant des devinettes. Eux expliquent « je suis rouge », « je suis une fleur », « symbole de la guerre » et à la fin, on voit apparaître la photo.  

Maintenant le problème de ce projet, c’est que ça prend énormément de temps. Les enfants font beaucoup de bruit en 2e plan, donc j’ai ajouté une petite partie où on voit simplement une image et l’enfant alors dit simplement le mot. En même temps, ils associent la vidéo au mot (car malheureusement on ne peut pas faire que des capsules vidéo sur toute la journée).

Laurent : Je sais bien qu’au NUMEFA, vous avez tous un projet que vous devez développer pendant certificat. Est-ce que tu aurais envie d’un peu nous parler du tien ?  

Bérangère : On a remarqué à l’école que le niveau de vocabulaire des enfants, était assez faible. Bien sûr, pas tous, mais c’est un des problèmes qu’on rencontre à l’école. Donc je m’étais dit, « comment faire pour les aider dans le vocabulaire » ?  

En général, on leur apprend un mot ou 2. Et puis on y revient plus, et du coup, ils oublient. Je me suis dit « pourquoi ne pas essayer de créer des capsules vidéo » ? Ce sont les enfants qui créent leurs capsules vidéo en posant des devinettes. Eux expliquent « je suis rouge », « je suis une fleur », « symbole de la guerre » et à la fin, on voit apparaître la photo.  

Maintenant le problème de ce projet, c’est que ça prend énormément de temps. Les enfants font beaucoup de bruit en 2e plan, donc j’ai ajouté une petite partie où on voit simplement une image et l’enfant alors dit simplement le mot. En même temps, ils associent la vidéo au mot (car malheureusement on ne peut pas faire que des capsules vidéo sur toute la journée). 

Laurent : Je sais mieux que quiconque le temps que ça peut prendre donc déjà félicitations, parce que l’idée est vraiment fun, et que cela répond aussi à un super besoin. Par curiosité quels sont les outils que tu utilises toi pour ce projet ? 

Bérangère : On filme les enfants, simplement avec un smartphone (le mien). Ensuite on utilise un logiciel de montage vidéo, mais là c’est un peu moi qui gère parce que je n’ai rien trouvé qui était adapté aux enfants. Après les capsules vidéo sont toutes intégrées dans un Genially, auquel les élèves accèdent à l’aide d’un code QR.

Laurent : as-tu déjà un projet que tu peux partager sur les réseaux, ou bien cela ça reste encore interne à ton cours ?  

Bérangère : Non ce n’est que pour les enfants de la classe à l’heure actuelle comme on les voit. Je préfère ne pas non plus commencer à diffuser partout.

Laurent : quelle est la réaction des élèves lorsque tu fais cela avec eux ?  

Bérangère : ce qui est ce qui a été surprenant c’est que j’avais des enfants qui d’habitude n’arrêtent pas de parler, et qui une fois qu’ils se sont retrouvés devant l’appareil photo, et bien plus rien, plus un mot.  

Donc il a fallu bien leur expliquer, et maintenant ça va mieux. Pour les enfants les plus timides, on met moins de phrases à dire, et alors lorsqu’ils se sont vus, ils étaient en admiration devant eux, c’était beau à voir !

Laurent : C’est beau aussi ce que tu m’expliques, cela prouve bien qu’au au-delà du fait d’utiliser un outil, il y a des compétences humaines et sociales qui se développent avec tous ces échanges. Ça fait chaud au cœur de t’entendre expliquer ça.  

On vient de souligner le fait qu’il y avait des compétences humaines et sociales qui s’étaient développées. Mais toi si tu devais aussi dire un mot sur ce que ça t’apporte personnellement, ce type de projet, ce type d’utilisation en tant qu’enseignante, ce serait quoi ?  

Bérangère : c’est la différence. On voit les enfants différemment. Ils débordent de créativité, d’imagination. Ils vont chercher vraiment des choses où l’on se dit « lui je ne pense pas qu’il va y arriver », et en fait, si, si ! Ils sont épatants, et ils maîtrisent la tablette impeccablement. On peut vite se retrouver surpris de ce qu’ils sont capables de faire et donc là, ça révèle les élèves différemment. 

Laurent : Si tu devais formuler un conseil à quelqu’un qui voudrait se lancer dans ce projet. Un conseil basé sur ton expérience, que dirais-tu ? 

Bérangère : Déjà, ça serait de pas craindre de se lancer parce qu’au début, j’étais un peu réticent car oui. Mais Justement ils ont accueilli le projet à bras ouverts et ils m’ont aidé. Je leur dirais de foncer ! Les enfants sont pleins de ressources, c’est formidable. 

Article rédigé par l’équipe Teach Transition

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